Etude de l’impact d’un extrait d’algue sur des micro-organismes au cours du processus de vinification

Vous serez accueilli au sein de l’équipe AFIM composante de l’UMR PAM de l’Université de Bourgogne (Dijon). Notre laboratoire se consacre à l’étude des phénomènes biologiques, chimiques et physiques qui influent sur la qualité des aliments et des boissons, en particulier le vin. Les découvertes que nous faisons ont un impact direct sur l’amélioration des produits et des procédés alimentaires.

Notre attention se porte sur la levure Brettanomyces bruxellensis, qui est particulièrement redoutée par l’industrie vitivinicole, car elle est responsable dans le vin d’altérations organoleptiques. Sa faculté à utiliser des modes de vie tels que l’état VNC pour résister aux environnements hostiles, complique son élimination. Actuellement, l’ajout de sulfites est la méthode la plus courante pour contrôler le développement de B. bruxellensis dans le vin. Cependant, les préoccupations croissantes liées à l’utilisation d’agents chimiques dans l’agriculture poussent les vignerons à rechercher des alternatives plus respectueuses de l’environnement et de la santé des consommateurs/utilisateurs.

Ce sujet de stage s’inscrit dans un projet de thèse en partenariat avec une start-up Française, qui en 2015 a découvert qu’un extrait de micro-algue présente une activité anti-fongique importante contre des champignons phytopathogènes (mildiou de la vigne, fusariose du blé…). En 2021, cette start-up a également démontré, en condition in vitro et dans les vins que cet extrait présente une activité biocide contre des levures, notamment contre B. bruxellensis. L’objectif de cette étude sera d’évaluer si cet extrait de micro-algue pourrait constituer une solution novatrice et efficace pour limiter la contamination du vin par B. bruxellensis.

Vos principales responsabilités débuteront par l’acclimatation des levures B. bruxellensis au milieu vinicole. Vous utiliserez la cytométrie en flux, une technique de pointe, pour étudier comment ces levures s’adaptent à leur environnement. À l’aide de marquages cellulaires, vous analyserez de manière multiparamétrique les états physiologiques des souches de levures tout au long de cette adaptation. Par la suite, vous explorerez l’impact de l’extrait de micro-algue sur la composition du vin par analyses HPLC qui vous permettra de suivre l’extrait de micro-algue dans le vin et d’analyser l’évolution des composés du vin au fil du temps.

Nous recherchons un candidat ou une candidate préparant un diplôme de niveau Master 2 ou d’ingénieur en microbiologie ou en sciences des aliments. Une connaissance de l’HPLC serait un atout apprécié. L’autonomie, le dynamisme et le sens de l’organisation sont des qualités essentielles  pour réussir dans ce rôle.

Salaire net mensuel – Gratification légale, environ 600 €

Si vous êtes intéressé(e) par cette opportunité, veuillez envoyer votre CV et une lettre de motivation à Chloé ABRY à l’adresse suivante : chloe.a@immunrisebiocontrol.fr.