La Microbiologiste et le PSM
Être microbiologiste c’est un métier, mais c’est aussi de belles histoires et de belles rencontres… Sur le blog de SuperMicrobiologistes, nous souhaitons mettre en avant le côté “poétique”, “comique”, “humain” des microbiologistes au travers des textes inspirants.
Voici donc, telle une fable de La…boratoire, l’histoire d’une microbiologiste et de son PSM.
Bonne lecture 😉
Les Meilleurs PSM
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Nous avons sondé les SuperMicrobiologistes.
Voici leurs marques de PSM préférés
Mon Poste de sécurité Microbiologique c’est un FASTER PSM de Type II BH EN 2000.
Il n’est pas tout jeune. Mon entreprise l’a eu quand ils m’ont eu 😅 … Il a donc plus de 22 ans …. Heu nan je ne suis pas vieille 😂. En tout cas on tient encore bien la route tous les deux.
Sur toutes ces années, il m’a fait 2 minuscules coups de calgon (c’est pas très jeune comme expression 🤪), une saturation de filtre et un vérin de vitre HS, mais il fonctionne comme une horloge suisse malgré un déménagement. C’est là son plus gros point fort, hyper fiable depuis toutes ces années, il ne m’a jamais trahie. Il est également très robuste, il a été déménagé, secoué, il a été à une époque utilisé dans des locaux préfabriqués (Algeco/portakabin) et pourtant j’ai toujours pu compter sur lui en toutes circonstances. Son ultra simplicité d’utilisation est également très agréable dans les tâches quotidiennes.
Bon ok, il n’est pas forcément très discret, il aime se faire entendre dans l’ambiance du laboratoire … Mais sincèrement je fais plus de bruit que lui quand je me mets à râler 😱
La hauteur de vitre est fixe et non ajustable, alors oui on pourrait penser que ça n’est pas pratique mais c’est justement là que c’est un point fort aussi, ça assure la sécurité de la manipulation et du manipulateur sans défaillir puisque la vitre est toujours à la bonne hauteur. Il suffit d’avoir une chaise réglée à la bonne hauteur pour que le technicien soit à l’aise. D’ailleurs je conseille au labo qui ont plusieurs techniciens, d’avoir une chaise nominative par technicien qui sera toujours réglée parfaitement… Ça évite de travailler mal installé donc en position inconfortable qui rime avec contaminable.
Puisqu’on aborde l’aspect contamination, un aspect très important du PSM est son entretien 🧽. Pour moi, je nettoie le plan de travail avant et après chaque manipulation. J’utilise du spray détergent/ désinfectant (2 types différents en rotation mensuelle). J’effectue un nettoyage plus poussé chaque fin de semaine de l’intégralité du PSM (parois latérales, paroi du fond, luminaire, dessous de paillasse, vitre intérieur) avec le spray et de l’alcool 70% . Un conseil, surtout jamais jamais de javel sinon gare à la rouille parce que oui l’inox ça rouille. Un autre conseil pour le même prix attention à ne pas pulvériser le produit de nettoyage directement sur les surfaces si le PSM est en fonctionnement vous risquez d’encrasser le filtre très rapidement.
Comme je ne suis pas avare en conseil, j’en rajoute encore un concernant le papier pour nettoyer, moins il émettra de particules/fibres mieux le filtre de votre PSM se portera et surtout ne lâchez pas le papier si le PSM fonctionne parce qu’a coup sûr il va se faire aspirer par le PSM et là c’est grosse galère en perspective (avec appel à un ami obligatoire en la personne du prestataire de réparation-qualification).
Concernant l’utilisation c’est d’une simplicité enfantine, ON/OFF et petite vitesse ou grande vitesse. Chez moi il reste allumé du lundi matin au vendredi soir (lui aussi a le droit a ce WE de repos). Pour la vitesse, a une époque je le mettais en petite vitesse le soir et en grande vitesse sur mes heures de présence mais mes nouveaux locaux doivent respecter une pression particulière et faire varier la vitesse du PSM dérègle la pression des locaux alors c’est grande vitesse tout le temps. La vitesse de la veine de garde et du flux sont vérifiées tous les jours. Leurs valeurs sont d’une stabilité à faire pâlir tous les coefficients de corrélation du monde (0,45 pour la veine et 0,40 pour le flux tous les jours depuis plus 20 ans).
Au quotidien, j’utilise aussi les trous dans la paillasse comme support pour ma pince à filtre 😆 c’est plutôt pratique.
Un petit check-up est fait une fois par an pour vérifier la conformité, toujours passé haut la main. Je fais également une vérification de la contamination de la paillasse toutes les semaines.
Pour finir si je pouvais me permettre quelques suggestions aux fabricants (merci aux ingénieurs) :
1. Prévoir l’évacuation des déchets sans sortir du PSM par un système de trappe par exemple car l’accumulation des déchets (chambre de filtration, support de filtre, pipettes sales etc) augmente fortement le risque de contamination de la manipulation tout comme entrer et sortir du PSM constamment pour les éliminer.
2. Prévoir un tube UV et une arrivée de gaz escamotable pour qu’on puisse les retirer dans le période d’initialisation.
3. S’arranger pour qu’il n’y ai pas de vis qui dépasse, ça fait très mal aux doigts pendant le nettoyage 🩹, ou de recoins inaccessible qui accumule la saleté 🧹 (notamment sous la paillasse du PSM)
En conclusion je dirais que le Poste de Sécurité Microbiologique est un ami qui vous veut du bien !
Vous aussi, venez partager votre histoire de microbiologiste.
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Retrouvez notre Guide d’achat : Comment choisir son PSM ?
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Bonjour,
Retour d’experience intéressant sur les attentes d’utilisateur de PSM au quotidien.
Concernant vos « suggestions aux fabriquants »: 2/ (UV & Gaz) et 3/ (finitions) sont des standards sur les PSM Esco.
Inclure une trappe implique un enjeu de sécurité: confiner l’air intérieur alors qu’il y a une ouverture.
Peut etre qu’un système de sas / pass-box pourrait convenir, mais ceci implique forcement une plus grande empreinte au sol, inconvenient dont certains utilisateur préfèrent se passer.