Guide d’achat : Comment choisir son Poste de Sécurité Microbiologique de type 2 ?
Si vous devez acheter un Poste de Sécurité Microbiologique dans les prochaines semaines, cet article est pour vous !
Il faut dire qu’on n’achète pas un PSM tous les jours… ni même tous les ans (un bon PSM peut tenir 20 ans).
Alors quand c’est le moment de s’équiper on peut être un peu perdu… Oui mais voilà il y a SuperMicrobiologistes. Pour vous, dans cet article on liste, on décrypte et on vulgarise les principaux critères à prendre en compte lors de l’achat d’un PSM
Sommaire :
- A quoi sert un PSM de type 2 ?
- Les caractéristiques techniques du PSM
- Les caractéristiques d’utilisation du PSM
- Les options du PSM
- L’installation, la maintenance et le SAV du PSM
Les Meilleurs PSM
Découvrez les meilleurs PSM pour la microbiologie
Nous avons sondé les SuperMicrobiologistes.
Voici leurs marques de PSM préférés
A quoi sert un Poste de Sécurité Microbiologique de type 2 ?
Un poste de sécurité microbiologique de classe II est un appareil de laboratoire qui permet de travailler en toute sécurité avec des micro-organismes pathogènes.
Il permet de protéger le.la microbiologiste qui manipule, l’échantillon ainsi que l’environnement du laboratoire. Si vous voulez tout savoir sur le fonctionnement d’un PSM foncez lire cet article.(lien vers article fonctionnement)
Les caractéristiques techniques du PSM
La taille du Poste de Sécurité Microbiologique
Il existe 4 tailles standards de PSM 90cm, 120cm (qui est le plus commun), 150cm et 180 cm.
Généralement on choisit la taille en fonction de la place qu’on a dans le laboratoire. Il faut aussi prendre en compte le type de manipulation et le matériel que vous allez utiliser dans le PSM.
Ce qui est important c’est de demander au fournisseur la surface de travail utile. Elle se mesure en m2. Deux PSM de 120cm n’auront peut-être pas la même surface de travail.
Plusieurs labos optent pour le 180cm pensant pouvoir manipuler à 2 en même temps dans le PSM… mais ce n’est vraiment pas recommandé (le flux serait trop perturbé = risque de contamination).
Notre conseil : Ne prenez pas trop grand si vous n’en avez pas besoin. Plus le PSM est grand, plus il consomme d’électricité et plus les maintenances et les remplacements de filtres seront onéreux.
Le choix du filtre du PSM
Chaque PSM utilise 2 filtres (extraction et soufflage). Il existe plusieurs types de filtres HEPA et ULPA mais aujourd’hui la majorité (pour ne pas dire la totalité) des PSM utilisent des filtres HEPA H14.
Notre conseil : Ce qui nous paraît le plus important c’est que le PSM utilise des filtres “standards”. Le fait de pouvoir s’approvisionner chez plusieurs fournisseurs permet de s’assurer de la disponibilité des filtres, mais aussi d’avoir un prix plus bas.
Le choix de la matière du PSM
L’espace de travail d’un PSM peut être composé de plusieurs matières. Ces matières se retrouvent essentiellement au niveau du plan de travail, du bac de rétention (sous le plan de travail), des parois latérales et de la paroi du fond.
Généralement, on a le choix entre ces 4 matières :
- L’acier peint
- L’inox 304 (L*)
- L’inox 316 (L*)
- Le verre
Votre choix dépendra de l’activité que vous aurez avec votre PSM (fréquence d’utilisation, type de produit, fréquence et type de désinfection). Bien entendu c’est aussi une question de prix.
* Le “L” signifie “Low carbon”. Cela ne change en rien la qualité de l’inox. Cela augmente la résistance lors de soudures à chaud.
L’acier peint
Il a l’avantage d’être léger et surtout moins cher que l’inox. Cependant, il est moins résistant. C’est pourquoi on le retrouve essentiellement pour des surfaces subissant moins de contraintes (sous le plan de travail, parois du fond et latérales). Il peut également être utilisé pour l’habillage extérieur du PSM. Il est surtout recommandé pour des utilisations non intensives et des désinfections non agressives.
Inox 304 (L)
Il est plus résistant à la corrosion que l’acier peint. On le retrouve surtout pour le plan de travail et les parois (fond et latérales).
Inox 316 (L)
Il est encore plus résistant à la corrosion que l’inox 304, mais plus cher. Certaines marques proposent un plan de travail en inox 316.
En option un PSM peut être entièrement fabriqué en 316 L, notamment lorsque le PSM est régulièrement soumis à des désinfections au peroxyde d’hydrogène (+ acide peracétique).
Le verre
Il est uniquement utilisé pour les parois latérales. Il permet d’apporter de la lumière naturelle sur le plan de travail ce qui est plus agréable pour le.la microbiologiste qui manipule.
Notre conseil : En choisissant la bonne matière, votre PSM vous coûtera peut-être plus cher à l’achat, mais vous le garderez beaucoup plus longtemps. Prenez le temps de discuter de votre utilisation du PSM avec les fabricants.
Pour aller encore plus loin dans l’inox : L’inox n’est pas parfaitement lisse, il est fait de creux et de bosses (invisible à l’œil nu). Plus il y aura d’aspérités, plus des liquides vont venir s’y loger et plus il y aura de la corrosion. Pour limiter ces aspérités les inox sont polis (ils disent toujours merci), plus ils seront polis moins il y aura d’aspérité. Il faut donc demander au fournisseur le type de polissage ; Polis 200 (polissage grossier), Polis 1200 (polissage fin… comme un miroir).
1 ou 2 motoventilateurs :
Les motoventilateurs, aussi appelés moteurs ou ventilateurs permettent de créer le souffle d’air du PSM. Que vous ayez 1 ou 2 ventilateurs cela ne change en rien la qualité de la protection apportée par le PSM.
1 motoventilateur
Le motoventilateur va devoir gérer seul les 3 flux (entrant avec la veine de garde, extraction par le haut et flux descendant dans la zone de travail). 1 moteur c’est moins cher que 2, mais en contrepartie il sera un peu plus bruyant et pour le SAV c’est un peu plus compliqué à régler.
2 motoventilateurs
1 motoventilateur va s’occuper de l’extraction et de la veine de garde, l’autre du soufflage dans la zone de travail. Cette solution est un peu plus chère, mais comme les motoventilateurs forcent moins, ils feront moins de bruit et auront une durée de vie plus importante (en théorie !). C’est également plus facile à régler pour le SAV.
Si vous optez pour une extraction vers l’extérieur, il faudra obligatoirement opter pour 2 motoventilateurs.
Il existe plusieurs technologies de moteurs (courant continu, courant alternatif). Les moteurs EC en courant continu sont les plus silencieux et les moins énergivores.
Afficheur et commande
Il existe plusieurs types d’afficheurs et de commandes. Comme pour les voitures, il y a des modèles avec des boutons, des petits écrans ou des écrans tactiles. Notre seul conseil est de vérifier la facilité d’utilisation de l’interface (si possible en français). Pour cela il faut… tester.
Consommation électrique du PSM
C’est un critère qui est de plus en plus pris en compte par le labo (et c’est très bien !). La consommation d’un PSM est mesurée en W/h (watt par heure). Attention pour comparer il faut mesurer des choses identiques, donc on recherche une consommation en fonctionnement !
Ce qui va faire la différence en termes d’économie d’énergie c’est les motoventilateurs. A ce jour, les moins énergivores sont les moteurs EC (moteur à commutation électrique) en courant continue (CC).
Pour réduire la consommation certains fournisseurs proposent un mode “veille” (lorsque le PSM n’est pas utilisé… pendant la pause par exemple) qui permet réduire les flux tout en gardant une protection optimale (il faudra fermer la vitre).
Niveau sonore du PSM
Si vous passez plusieurs heures par jour dans votre PSM, vous savez à quel point ce critère est important. La norme EN 12469 impose un niveau sonore en deçà de 65 dB, mais tous les bruits ne se valent pas. On peut avoir des 45 dB qui font mal aux oreilles et des 65 dB beaucoup plus doux. Encore une fois, l’idéal est de pouvoir tester dans un showroom ou chez un autre utilisateur.
Les motoventilateurs EC auront tendance à être plus silencieux.
Autorégulation du PSM
Certains PSM ont la possibilité d’auto-réguler la puissance des motoventilateurs. Lorsqu’un filtre s’encrasse, au lieu de se mettre en alarme, le PSM conserve la vitesse des flux en augmentant la puissance des moteurs. Cette option est très pratique et permet de retarder l’intervention du SAV et le remplacement des filtres (jusqu’à un certain point quand même).
Idéalement les mesures de vitesse se font avec 2 anémomètres (pour l’extraction et pour le soufflage)
Finitions du PSM
Par finitions on entend tout ce qui va constituer les soudures et les jointures.
Pour faciliter le nettoyage et la désinfection du PSM, il faut un minimum d’angles droits, de recoins et de bavures au niveau des soudures.
Notre conseil : Si vous en avez la possibilité, demandez à regarder les angles et les soudures sous le plan de travail.
Préfiltre et autres filtres du PSM
En fonction de ce que vous allez faire dans le PSM vous aurez peut-être besoin d’autres filtres (en plus des filtres HEPA).
Si vous manipulez des poudres (cosmétiques ou poudre de lait) vous aurez besoin d’un préfiltre, sinon vous courrez droit à la catastrophe. En effet les poudres vont venir colmater vos filtres HEPA en un temps record et vous devrez les remplacer tous les 6 mois au lieu de tous les 6 ans !
Si vous manipulez des produits “chimiques”, vous aurez peut-être besoin d’ajouter un filtre à charbon ou d’une extraction vers l’extérieur.
Dans tous les cas, il est très important d’expliquer vos applications avec vos fournisseurs.
Les certifications du PSM
Il existe plusieurs types de certifications NF, TÜV, etc. La question est de savoir si vous avez besoin que votre PSM soit certifié ? Si non (ce qui est souvent le cas), assurez-vous que le fabricant s’engage à reprendre le PSM si celui-ci ne passe pas la qualification initiale.
Les caractéristiques d’utilisation du PSM
Hauteur d’ouverture de la vitre
La norme EN12469 exige que l’ouverture soit comprise entre 16 et 25 cm. Pour le confort de la manipulation, plus l’ouverture est grande et plus le.la microbiologiste a de liberté dans l’amplitude de ses mouvements. 20 cm c’est bien, 25 c’est encore mieux !
Grille de reprise d’air
Sachant que les recommandations demandent de manipuler à 10 cm de la grille de reprise d’air, plus la grille est étroite, moins le.la microbiologiste doit tendre les bras pour manipuler et donc plus c’est confortable.
Inclinaison de la vitre
Pour avoir une meilleure visibilité de ce qui se passe dans le PSM (éviter les reflets), certains fabricants de PSM proposent une vitre avec un angle. L’angle “idéal” pour l’ergonomie du PSM se situe entre 7 et 10°.
Ouverture de la vitre : manuelle ou automatique
C’est bien souvent une question de prix… mais parfois de convictions.
Une vitre manuelle va être moins chère, moins confortable (surtout pour les grands PSM). Mais elle ne tombe pas en panne (enfin normalement !).
Une vitre automatique sera un peu plus chère, mais plus confortable (surtout pour les grands modèles).
“Désinfection” par UV
Les UV sont utilisés dans le PSM pour désinfecter les surfaces… ça c’est la théorie, parce qu’en pratique son efficacité semble être minime. Mais comme tout le monde en a toujours utilisé, tout le monde en veut… et donc les fabricants proposent la désinfection par l’UV.
Il s’agit d’une désinfection de surface, il faut donc que le tube UV soit au plus près des surfaces à décontaminer. Pour cela il y a plusieurs stratégies chez les fabricants (tubes aimantés qu’on peut déplacer, tube au-dessus du plan de travail, tubes intégrés dans les angles, …).
Nous avons un avis assez tranché sur la question… donc on vous laisse choisir en votre âme et conscience. Mais n’oubliez pas que pour une désinfection optimale il faut d’abord bien nettoyer (l’huile de coude ça ne se vend pas en bidon de 10 litres !).
Nettoyage de la vitre
La vitre de façade est très facile à nettoyer de l’extérieur. Mais comment faire pour nettoyer l’intérieur ? On se contorsionne dans tous les sens ?
Non, les fabricants ont pensé à tout et généralement la vitre peut s’ouvrir pour faciliter le nettoyage. Elle s’ouvre soit par le haut, le haut, sur les côtés… bref chaque fabricant à sa solution plus ou moins facile… à vous d’évaluer ce qui vous semble acceptable.
Comme le disait Bob M., “Nettoyer la vitre c’est bien, nettoyer les joints c’est mieux”.
Notre conseil : Si l’ouverture de la vitre est trop contraignante, vous ne le ferez jamais et si vous ne le faites jamais vous aurez des… contaminations.
Les options du Poste de Sécurité Microbiologique
Plan de travail
Là aussi ça ne manque pas d’options !
Plan perforé ou plan plein
Pour le plan de travail perforé le flux sera plus “qualitatif (il y a moins d’obstacle au flux), par contre c’est plus compliqué à nettoyer.
Plan de travail plein : C’est celui qu’on retrouve le plus. Le flux est un peu moins “qualitatif”, mais ça passe largement les qualifications. Il est plus facile à nettoyer et on ne risque pas de faire tomber des choses sous le plan de travail.
Plan monobloc ou plan segmenté
Plan segmenté est plus facile à retirer (pour un accès au bac de rétention), moins lourd et autoclavable. Cependant on peut avoir des saletés et du liquide qui se glissent entre 2 plans.
Plan monobloc est plus lourd, moins facile à retirer (surtout pour un grand PSM). Par contre, il est plus facile à nettoyer lorsqu’on ne le démonte pas (une surface bien lisse).
Repose bras
Le repose bras a 2 utilités : éviter que les avant-bras ne bouchent la grille de reprise d’air (perturbation du flux) et améliorer l’ergonomie pour le.la microbiologiste
Il existe 2 types de reposes bras : individuel ou sur toutes la longueur du PSM
Sur la longueur :
Le repose bras est à l’extérieur, l’opérateur peut bouger sur toute la longueur il n’aura pas besoin de déplacer le repose bras.
Individuel :
Il est composé de 2 reposes bras (un pour chaque) qui viennent se mettre au-dessus de la grille de reprise d’air. On peut le déplacer, régler l’écartement et on peut le démonter pour le nettoyer.
Les prises électrique / passage de tuyaux et câbles
Notre seul conseil est de bien anticiper vos besoins parce que c’est très compliqué d’ajouter un passage de câble ou une prise après la sortie du PSM de l’usine.
“Grille anti-chiffonnette”
C’est une grille qui se trouve sous le plan de travail et qui permet d’éviter que des objets (cône, lingette) soient aspirés dans le plénum. Lorsque ça arrive, bien souvent il faudra faire intervenir le SAV, avec décontamination totale du plénum… une intervention qui coûte bonbon.
Notre conseil : Si cette grille est en option, on vous recommande fortement de la prendre, c’est un bon investissement !
Le piètement
Poser son PSM sur une paillasse c’est une double mauvaise idée. Déjà parce qu’en termes d’ergonomie ce n’est pas adapté. Et puis parce qu’une paillasse ça coûte cher, ça serait donc dommage qu’elle soit utilisée pour y déposer un PSM.
Un PSM on le pose sur un piètement, reste plus qu’à choisir lequel.
Bien souvent les piètements sont réglables. Il existe 2 hauteurs ; 70 et 90 cm (cela peut varier un peu en fonction des marques).
Le choix de la hauteur doit se faire au moment de l’installation (après il est trop tard). C’est un choix à faire en fonction de la taille des microbiologistes et de l’assise (chaise ou tabouret).
Il existe aussi des piètements électriques. Ils sont beaucoup plus cher, mais tellement pratiques. En fonction de la taille du microbiologiste, on peut ajuster la hauteur en quelques secondes.
Notre conseil : Non, il ne faut pas équiper tout son labo avec des piètements électriques (quoique !) mais si vous pouvez en avoir au moins un ça serait bien. Cela permettrait à tout le monde de pouvoir utiliser ce PSM (les grands et les petits) en évitant d’avoir des Troubles Musculo Squelettiques (TMS).
Les pieds du piètement
Les roulettes : Non les roulettes ne permettent pas de déplacer le PSM comme on déplace un caddie (d’ailleurs après chaque déplacement du PSM il faut le requalifier). Les roulettes permettent de déplacer le PSM de quelques centimètres lors des interventions du SAV ou d’un nettoyage “profond” du labo.
Les pieds de nivellement : Ces pieds montés sur des vis permettent de compenser un plancher qui n’est pas droit. Par contre pour déplacer le PSM avec ces pieds il faut appeler des déménageurs bretons !
L’installation, la maintenance et le SAV du PSM
Installation du PSM
Un PSM c’est lourd, encombrant et fragile à la fois. Autant dire que son installation est compliquée et peut comporter quelques (mauvaises) surprises !
Mais cette problématique à du bon, elle va vous permettre de répondre à la fameuse question “ quelle est la différence entre un bon et un mauvais commercial ?”
Un bon commercial va se déplacer et va vous demander de refaire le trajet que fera le PSM entre le lieu de déchargement et le lieu d’installation dans le laboratoire. Il vérifiera les largeurs de portes, les dimensions de l’ascenseur ou du monte-charge, la largeur des escaliers. Bref des PSM qui n’arrivent pas jusqu’au labo, on en a vu… à la pelle !!!
Notre conseil : Vous pouvez découper un carton de la taille de l’empreinte au sol (largeur x profondeur) du PSM pour vérifier qu’il passe bien partout.
Le lieu d’installation du PSM
Autre point important pour lequel les conseils du fournisseur sont fondamentaux.
On ne place pas un PSM à côté d’une porte, à côté d’une zone de passage, à côté d’une fenêtre, dans un angle, à proximité d’un système de ventilation ou d’air conditionné. Tout cela pour éviter de perturber les flux. Il ne faut pas oublier que les flux d’un PSM sont des flux fragiles (0.4m/s = 1,4 km/h) il faut donc faire attention aux turbulences.
Une fois le lieu trouvé, on va regarder la hauteur sous plafond. Il faut absolument qu’il y ait entre 20 et 30 cm au-dessus du PSM pour ne pas perturber le flux d’extraction (sinon le PSM va toujours se mettre en alarme). Si c’est un faux plafond, on peut retirer la dalle, si c’est un plafond en dur ça va être plus compliqué.
Certaines marques de PSM sont moins hautes que d’autres.
Qualification à l’installation
Juste après l’installation, pour vérifier que le PSM fonctionne correctement, il faut faire la qualification du PSM. On l’appelle aussi la maintenance de routine.
Est-ce que cette prestation est comprise avec la vente du PSM ? Qui fait cette maintenance (le fournisseur ou un prestataire) ? Un prestataire permet d’éviter que le fournisseur soit juge et partie.
Et si le PSM est recalé au contrôle, que se passe-t-il ? Ce sujet il faut absolument l’aborder avec le fournisseur avant d’acheter le PSM.
SAV du PSM
Le nerf de la guerre est de savoir qui va s’occuper de réparer le PSM en cas de panne.
En combien de temps peuvent-ils intervenir, est-ce une personne du fabricant ou un distributeur ou un prestataire ?
Il faut également se renseigner sur la disponibilité des pièces détachées.
Chez certains fournisseurs il faut attendre plusieurs semaines (voire mois… sans pouvoir utiliser le PSM !). Lors de l’achat, il faut poser la question au fournisseur.
Vous pouvez lui demander où sont stockées les pièces détachées (Dans son entrepôt, en France ou à l’autre bout du monde). Vous pouvez également lui demander de prendre des engagements écrits concernant les délais de disponibilités d’intervention et des pièces.
Échanger avec d’autres utilisateurs
N’hésitez pas à échanger avec d’autres microbiologistes pour savoir s’ils sont contents de leur PSM. Acheter un produit en suivant les recommandations d’un pair est la meilleure garantie de satisfaction.
Si vous ne connaissez pas d’autres microbiologistes, venez poser la question sur le forum de SuperMicrobiologistes.
La confiance en votre fournisseur
Il reste un dernier argument, qui est le même pour toutes les technologies, c’est… la confiance que vous avez en votre fournisseur !
Cet argument peut paraître subjectif, mais il peut reposer sur des critères tangibles, comme :
- Est-ce facile de le joindre par téléphone ? Est-ce que nous tombons directement sur lui ou sur un serveur vocal ?
- Avons-nous déjà travaillé avec lui ? Si non, il faudrait se renseigner auprès d’un autre labo (sur LinkedIn ou via SuperMicrobiologistes)
- Est-il réactif, nous apporte-t-il rapidement une solution en cas de problème ?
Dans le cas de la vente d’un PSM, il devra (presque) obligatoirement se déplacer dans votre labo avant de vous envoyer un devis. Il doit également être capable de vous poser des questions concernant :
- Les produits que vous allez manipuler (choix des matériaux, de la taille, des types de filtres et des options).
- La fréquence d’utilisation (1 fois par semaine ou 8 heures par jour tous les jours).
- La fréquence de désinfection et le type de désinfectant (cela va peser dans le choix des matériaux).
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour choisir le fournisseur de PSM qui convient le mieux à votre labo, à vous de jouer !
Pour ne pas louper le prochain article, inscrivez-vous à la newsletter ici !
Trackbacks (rétroliens) & Pingbacks
[…] élévations de bras, les flexions et/ou torsions du dos, etc. (par ex liées au travail dans un PSM ou à côté d’un bec […]
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !