Quel sont les trois types de poste de sécurité microbiologique ?

Qu’est ce qu’un PSM – Poste de Sécurité Microbiologique ?

Depuis maintenant plusieurs années, dans nos laboratoires de microbiologie, les Postes de Sécurité Microbiologique remplacent nos vieux bec Bunsen.

sondage Linkedin pour savoir comment les microbiologistes protègent leurs manipulations.
Résultats : principalement avec des PSM (Poste de Sécurité Microbiologique) , puis avec des bec Bunsen
Résultat du sondage LinkedIn auprès des SuperMicrobiologistes

Pourquoi ? Certainement pas à cause de l’augmentation du prix du gaz, mais plutôt pour des raisons de sécurité (le feu ça brûle… il parait) et de performances.

Mais au fait, c’est quoi un PSM ?

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Nous avons sondé les SuperMicrobiologistes.

Voici leurs marques de PSM préférés

Les différentes classes de PSM

Un poste de sécurité microbiologique (PSM) est une enceinte qui assure la protection du manipulateur des risques de contaminations provenant des échantillons. Pour certains PSM, l’échantillon peut également être protégé des contaminations extérieures.

Il existe 3 classes de PSM, qui vont plus ou moins bien protéger l’opérateur et l’échantillon :

PSM classe I

PSM (Poste de Sécurité Microbiologique) de classe 1
PSM de classe I

Les PSM de type 1 protègent uniquement le manipulateur (et son environnement – le labo). Ils ne protègent pas du tout l’échantillon d’une éventuelle contamination.
Il est aujourd’hui très rare de croiser un PSM de classe I dans les laboratoires de microbiologie.

Principe de fonctionnement d'un PSM (Poste de Sécurité Microbiologique)  de type 1
Principe de fonctionnement d’un PSM de type 1 (source inrs)

PSM classe II

PSM (Poste de Sécurité Microbiologique) de type 2 Solis de la marque Noroit Erlab
PSM de classe II

Les PSM de type 2 protègent le manipulateur, son environnement ET l’échantillon. C’est le type de Postes de sécurité microbiologique le plus utilisé dans nos laboratoires de microbiologie.

Principe de fonctionnement d'un PSM (Poste de Sécurité Microbiologique) type II
Principe de fonctionnement d’un PSM de type 2 (source inrs)

PSM classe III

PSM (Poste de Sécurité Microbiologique) de classe III de la marque Airstream de chez Esco
PSM de classe III

Les PSM de type 3 permettent un confinement total de l’échantillon. On accède à l’espace de travail par l’intermédiaire de manchons, ce qui permet de n’avoir aucun contact direct avec l’échantillon. 

Attention il ne faut pas confondre les PSM de classe III avec les isolateurs utilisés dans l’industrie pharmaceutique. Dans le cas de l’isolateur, on va privilégier la protection de l’échantillon plutôt que de l’utilisateur (puisque le produit est censé être stérile).

Principe de fonctionnement d'un PSM (Poste de Sécurité Microbiologique) de type III
Principe de fonctionnement d’un PSM de type 3 (source inrs)

Les hottes à flux laminaire

Hotte à flux laminaire vertical de la marque Faster
Hotte à flux laminaire vertical
hotte à flux laminaire horizontal de la marque Faster
Hotte à flux laminaire horizontal

En dehors des bec Bunsen et des PSM, dans les laboratoires de microbiologie, on retrouve également des hottes à flux laminaire horizontal ou vertical. Dans les deux cas, on cherche uniquement à protéger les échantillons et non pas l’opérateur.


On reviendra sur les différences entre les hottes à flux laminaire horizontal et vertical dans un prochain article.

Et vous quel type de PSM utilisez-vous dans votre laboratoire ?

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6 réponses
  1. Francois Bourdichon
    Francois Bourdichon dit :

    A noter que les hottes à flux laminaires, au delà de ne protéger que l’échantillon et pas l’opérateur, participe à la contamination de l’environnement de travail du laboratoire.
    A proscrire !! (tout particulièrement pour les poudres)

    Répondre
    • SuperMicrobiologistes
      SuperMicrobiologistes dit :

      Merci François pour cette information qui semble être un retour d’expérience (douloureux ?!). De notre côté on est preneur de la « full story », surtout si cela peut servir aux SuperMicrobiologistes. On peut même en faire un article à part entière 😉
      On voir encore beaucoup de hottes à flux laminaire dans les laboratoire de microbiologie alimentaire !
      Manipuler des poudres dans un PSM c’est également un peu compliqué, on risque de boucher les filtres assez rapidement… ou alors il faut utiliser des pré-filtres !

      Répondre

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