Microbiologie : qu’est-ce que le pipetage inverse ?


Dans les laboratoires de microbiologie on utilise principalement des micropipettes à coussin d’air.

Avec ce type de pipette il existe 2 techniques de pipetage : 

  • Le pipetage direct
  • Le pipetage inverse (ou inversé)

Bien que la méthode de pipetage inverse ait de nombreux avantages, elle reste encore méconnue, comme le montre le sondage de SuperMicrobiologistes sur LinkedIN :

Sondage sur la page LinkedIN de Supermicrobiologistes

Voici donc en quoi consiste cette méthode de pipetage inverse.

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Le pipetage inverse c’est quoi ?

Dans le laboratoire de microbiologie, lorsqu’on utilise une micropipette à coussin d’air, on utilise quasiment toutes et tous la méthode directe (sans le savoir !).

Méthode directe

Cette méthode consiste à : 

  • Appuyer sur le bouton poussoir jusqu’au premier cran
  • Plonger le cône dans le liquide
  • Relâcher le bouton poussoir entièrement
  • Distribuer le liquide en appuyant sur le bouton poussoir jusqu’au deuxième cran

C’est la méthode classique, celle qu’on a apprise à “l’école”, qui fonctionne très bien avec les matrices liquides aqueuses.

La méthode de pipetage inverse c’est… l’inverse.

Méthode inversée

Elle consiste à :  

  • Appuyer sur le bouton poussoir jusqu’au deuxième cran
  • Plonger le cône dans le liquide
  • Relâcher le bouton poussoir entièrement
  • Distribuer le liquide en appuyant sur le bouton poussoir jusqu’au premier cran

Avec la méthode inverse on aspire donc un peu plus de liquide que nécessaire, pour ne distribuer que ce dont on a besoin.

Attention : Si vous utilisez la méthode inverse, lors de l’éjection du liquide, il ne faut surtout pas aller jusqu’au deuxième cran… sinon on distribue plus que voulu.

A quoi sert la méthode de pipetage inverse ?

Le pipetage inverse permet d’améliorer la précision pour des matrices non aqueuses, comme les matrices moussantes, visqueuses (ex : glycérine) ou volatiles (ex : éthanol).

Pour les matrices volatiles, elle permet de réduire l’évaporation dans le cône.

Pour les matrices visqueuses et moussantes, elle permet de réduire la formation de bulles d’air au moment de la distribution. Avec la méthode directe on a tendance à expulser de l’air lorsqu’on appuie jusqu’au deuxième cran. Ce qui n’est pas le cas avec la méthode inverse.

Attention ce n’est pas parce qu’on utilise la méthode inverse qu’il faut y aller comme un bourrin (ou une bourrine !). Avec ce genre de matrices il faut y aller piano piano !

Si même avec l’utilisation de la méthode inverse vous n’arrivez pas à être précis.e dans votre pipetage, il vous faudra opter pour une pipette a déplacement positif.

Conclusion


Comme on vient de le voir, la méthode inverse peut avoir de nombreux avantages, surtout lorsqu’on doit manipuler des matrices “compliquées”.

En plus elle a un avantage indéniable qui fera plaisir à votre contrôleur de gestion… elle ne vous coûtera aucun investissement supplémentaire !

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